Après deux décennies de plan d’adaptation au changement climatique et de maigres progrès en terme de réductions des émissions de GES à l’échelle globale, la France propose de se doter en 2023 d’une stratégie d’adaptation au changement climatique à +4°. Les enseignements provenant des négociations climatiques et du rapport spécial du Giec en 2018 relatif à la comparaison des scenarii 1.5 et 2°, ainsi que les derniers rapports publiés dans le cadre de « L’évaluation n°6 » constituent une aide à la compréhension et à la décision. La situation des engagements des Etats pour le climat après la COP27 en Egypte, avec leur contribution nationale déterminée, conduirait à une hausse de 2,5° en 2100 à l’échelle planétaire par rapport à la période pré-industrielle.

De mieux en mieux qualifiées, les solutions fondées sur la nature (SFN) participent des réponses aux enjeux d’atténuation et d’adaptation climatiques. Au-delà d’une définition, l’IUCN propose depuis 2020 un référentiel pour décrire l’ensemble des avantages tant environnementaux que sociaux. Des illustrations sont disponibles pour l’aménagement urbain et la construction de bâtiments, avec par exemple la gestion des inondations, l’îlot de chaleur urbain et la biodiversité. Aux côtés de partenaires français, européens ou internationaux, Idriss Kathrada a témoigné du potentiel apporté par les solutions fondées sur la nature, notamment avec la végétalisation et l’arbre en ville dans un contexte de réchauffement climatique, à l’occasion de la COP26 à Glasgow.